Une minisérie en 5 épisodes, pour celles et ceux qui se demandent si engager une consultante ou un consultant marketing serait une bonne idée pour leur PME ou leur OBNL et comment bien choisir et maximiser cette collaboration.
Dans cette minisérie en 5 épisodes du balado J’aime ta compagnie, Marie-Michèle Bélanger, stratège marketing à La Firme, nous guide vers les bonnes réflexions et décisions à prendre lorsque l’on souhaite faire appel à une consultante ou un consultant marketing.
Ce guide complet s’adresse aux PME et OBNL qui n’ont pas de département marketing et qui aimeraient mieux se structurer. Pensons à leurs actions, à maximiser leurs investissements et à savoir comment aller chercher la ou le meilleur·e consultant·e possible.
« Le marketing, c’est de superbes outils pour développer notre organisation et l’amener au niveau souhaité. Pour faire les meilleurs choix possibles sans essai-erreur, il faut s’entourer. »
– Marie-Michèle Bélanger
Les 5 épisodes de la minisérie
- 080 – Pourquoi et à quoi sert un·e consultant·e marketing?
- 081 – Consultant·e marketing ou agence : comment choisir la bonne option?
- 082 – Combien ça coûte un·e bon·ne consultant·e marketing?
- 083 – Quelles sont les erreurs les plus fréquentes quand on engage un·e consultant·e marketing?
- 084 – Les secrets d’une collaboration efficace avec un·e consultant·e marketing
Épisode 080 – Pourquoi et à quoi sert un·e consultant·e marketing?
Ce premier épisode nous aide à répondre à une question cruciale : comment savoir si c’est le bon moment pour faire appel à un consultant marketing?
10 signes qu’il est temps pour notre PME ou OBNL de faire appel à une consultante ou à un consultant marketing
1. On met beaucoup d’efforts pour peu de résultats
On fait des campagnes, on publie souvent, on a refait le site web et pourtant, les ventes ne bougent pas. Il y a un décalage entre l’énergie qu’on investit et ce que ça rapporte.
2. On avance sans plan
On fait ce qu’on peut, mais il manque une direction claire. Les idées viennent de partout et les priorités changent constamment. On sent qu’il manque une vraie stratégie.
3. Notre image ne reflète pas ce qu’on est vraiment
On livre de la qualité. On a des valeurs solides. Mais notre site, nos réseaux sociaux ou nos outils ne reflètent pas avec justesse qui nous sommes. Ce qu’on projette n’est donc pas à la hauteur de ce qu’on fait sur le terrain.
4. L’équipe est débordée, démotivée ou en mode survie
Quand tout le monde est à bout ou que ça traîne des pieds dès qu’on parle de communication, il y a souvent un malaise plus profond. On sent que quelque chose bloque, mais on n’arrive pas à mettre le doigt dessus.
5. On lance un nouveau produit ou service, mais ça ne décolle pas
Le nouveau projet est prêt. On l’a annoncé partout. Mais les réactions de notre public cible ne sont pas celles escomptées. Ça ne fonctionne pas. Il y a peut-être un problème de positionnement ou de message à régler.
6. Nos concurrents prennent toute la place
On les voit passer partout. Ils occupent l’espace. Et pendant ce temps, on a l’impression d’être invisibles, même si on a de bonnes choses à dire. On se sent en décalage par rapport à la concurrence.
7. Personne n’arrive à dire clairement ce qu’on fait
Si, dans un 5 à 7, notre propre équipe a de la difficulté à expliquer notre mission ou nos services, c’est que notre message n’est pas assez clair. Il y a peut-être des zones floues à clarifier pour le rendre plus efficace.
8. Nos ventes ou notre financement stagnent
Quand on vit une période plus difficile, la tentation est souvent de couper. Mais c’est justement à ce moment-là qu’on doit revoir ce qu’on fait, pour être plus précis, plus stratégique et plus efficace dans nos actions.
9. On a du mal à recruter ou mobiliser
La marque ne parle pas juste aux clients. Elle attire aussi des employés, des bénévoles, des partenaires, etc. Si on peine à recruter, on peut assurément bénéficier du soutien d’une·un consultant·e pour rayonner et attirer les bonnes personnes.
10. On veut jouer dans la cour des grands
On a une ambition claire : grossir, convaincre des partenaires majeurs, obtenir des subventions. Mais pour être crédible, il faut que notre marketing soit solide, aligné et professionnel.
Voici d’ailleurs un guide intéressant pour celles et ceux qui ont de grandes ambitions: Jouer (enfin!) dans la cour des grands. 5 solutions pour rayonner sans se ruiner.
Les 6 rôles principaux de la consultante ou du consultant marketing
Une fois qu’on reconnaît les signes, reste à comprendre ce que viendra faire une·un consultant·e dans notre équipe. Marie-Michèle nous explique les différents rôles.
- Faire du ménage. Aider à clarifier ce qu’on fait déjà, à identifier ce qui fonctionne ou pas, ce qui bloque, ce qui se répète ou ce qui ne sert plus, etc. Aider à organiser, trier et alléger.
- Structurer. Ça nous permet de mettre de l’ordre dans nos idées et d’organiser nos efforts pour que ça avance, sans s’éparpiller. Créer des conditions gagnantes pour permettre de respirer et de mieux travailler ensemble.
- Voir la forêt. Quand on est dans le quotidien, on est trop dans les arbres. La ou le consultant·e prend du recul et aide à reconnecter la vision d’ensemble avec les actions concrètes sur le terrain.
- Mettre le doigt sur le bobo. Une ou un consultant·e nous permet de repérer rapidement ce qui bloque, même si nous ne l’avions pas vu. Parfois, le problème n’est pas là où l’on pense. Nous aider à nommer clairement l’enjeu, pour arrêter de tourner en rond.
- Penser avec nous. Une ou un consultant·e, ce n’est pas quelqu’un qui pense à notre place, mais quelqu’un qui réfléchit avec nous, nous challenge, valide nos intuitions et nous pousse à aller plus loin dans nos réflexions.
- Avancer pour vrai. La ou le consultant·e ne fait pas juste livrer un plan. Cette personne s’assure que ça bouge. Elle nous aide à garder le cap, à passer à l’action et à mesurer l’effet de ce qu’on met en place. Parce qu’un plan marketing, ça ne doit pas rester sur une tablette!
Surtout: ne pas rester seul!
Reconnaître qu’on a besoin d’aide, c’est un signe de force. Il faut voir le travail avec une ou un consultant·e marketing comme un investissement pour notre PME ou notre OBNL. C’est un moyen de retrouver de la clarté, du souffle et de l’élan. Le tout en permettant d’avancer de façon efficace vers nos objectifs.
On a souvent les bons morceaux. Il manque juste quelqu’un pour les assembler, les structurer et nous aider à voir le potentiel qui dort dans ce qu’on fait déjà!
Travailler avec un· consultant·e, c’est une stratégie pour arrêter de s’éparpiller et de s’épuiser. Aller plus vite, plus loin, et surtout, dans la bonne direction.
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081 – Consultant·e marketing ou agence : comment choisir la bonne option? (épisode 2 de 5)
Dans ce deuxième épisode de la minisérie Engager une consultante ou un consultant marketing: guide complet pour PME et OBNL, Marie-Michèle nous aide à y voir clair. Pour ce faire, elle nous partage sa propre expérience en tant que consultante auprès de petites et grandes agences, ainsi que son regard d’experte marketing auprès de PME et d’OBNL.
6 critères pour différencier un·e consultant·e marketing d’une agence
Critères | Consultant·e marketing | Agence marketing |
Spécialisation | Souvent stratégique ou experte sur 1-2 volets (par exemple : positionnement, planification, contenu) | Souvent multiservices : publicité, design, référencement organique (SEO), web, etc. |
Approche | Personnalisée, flexible, proche du client | Plus structurée, souvent avec une équipe dédiée |
Ressources | Souvent travaille seul ou avec son réseau | Équipe complète à l’interne |
Budget requis | Souvent plus accessible | Peut monter vite selon les services |
Délais | Rapides, selon la dispo du consultant | Processus parfois plus long (gestion de projet) |
Idéal pour | Petite équipe, OBNL, TPE, accompagnement ciblé | Campagnes de grande envergure, exécution multiservice |
Le scénario idéal
Dans un monde idéal, on combine un·e consultant·e indépendant·e comme stratège et gardien·ne de la marque. Prévoir un budget pour un·e consultant·e externe et indépendant·e permet d’être accompagné pour déterminer nos besoins, objectifs et indicateurs clés. Ensuite, cette personne peut nous guider vers les bons services, partenaires ou agences. Durant le processus, la ou le consultant·e nous aide à garder le fil à travers tout le processus et à « challenger » l’équipe d’exécution au besoin.
« L’idéal, c’est d’avoir les deux, c’est sûr, parce qu’on a la chance d’avoir une stratégie complètement indépendante. »
– Marie-Michèle Bélanger
Les pièges à éviter
- Penser qu’une grosse agence est toujours meilleure. Pour une petite entreprise, on peut rester un « petit client » parmi d’autres.
- Choisir uniquement sur la base du prix. Un·e bon·ne consultant·e, ça coûte cher. Mais on paye pour son bagage et son expérience.
« Si on prend le service « cheap » pour économiser, les recommandations et les résultats seront possiblement tout aussi économes. »
– Marie-Michèle Bélanger
- S’entourer de personnes qui ne sont pas à l’écoute. (Dans le cinquième épisode de cette minisérie, nous vous partagerons une liste de questions à poser pour faire le meilleur choix.)
« Ce qui va faire la différence, c’est l’écoute et la capacité à se mettre au service de vos objectifs. Celles et ceux qui ont réellement vos intérêts à cœur. »
– Marie-Michèle Bélanger
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082 – Combien ça coûte un·e bon·ne consultant·e marketing? (épisode 3 de 5)
Dans ce troisième épisode de la minisérie Engager une consultante ou un consultant marketing: guide complet pour PME et OBNL, Marie-Michèle nous parle de « cash »!
On le sait maintenant : le marketing est le meilleur outil pour prendre pleinement notre place avec votre OBNL ou notre PME. Mais avant d’engager, on veut savoir combien ça coûte!
« Avant tout, la meilleure question à se poser, c’est : combien vont coûter les essais et erreurs que vous auriez pu éviter grâce aux conseils d’un·e consultant·e marketing? ».
– Marie-Michèle Bélanger
Garder en tête le rôle d’un·e consultant·e
- Nous aider à prendre de meilleures décisions.
- Organiser et mesurer notre marketing.
- Établir nos objectifs et mesurer les résultats.
- Éviter de se lancer dans des tactiques sans vision.
- Nous accompagner avant, pendant et après la concrétisation de notre stratégie.
- Optimiser chaque dollar investi.
Une erreur fréquente : choisir le prix le moins cher
Faire un choix en fonction du prix, c’est une grosse erreur. Un·e bon·ne consultant·e marketing, ça peut sembler cher. Mais c’est un investissement, pas une dépense.
Le travail et l’expérience ont une réelle valeur et il faut surtout voir le retour possible sur notre investissement.
Il faut aussi, surtout, s’assurer de trouver LA bonne personne pour nous. Dans le cinquième épisode de cette minisérie, nous partagerons également des questions à poser pour bien choisir la personne et maximiser nos résultats.
Combien ça coûte concrètement un·e consultant·e marketing?
Pour le diagnostic ou l’audit marketing
Ici, la personne analyse, d’un point de vue extérieur, les bons et moins bons coups de notre entreprise ou organisme. Elle va pointer les enjeux dans notre organisation, évaluer nos chiffres ou nos actions marketing passées, par exemple. Le coût? Entre 500 $ et 3 000 $ environ.
Pour un plan marketing complet
La personne va réaliser un plan complet avec nous. Elle va nous aider à identifier nos personas, nos objectifs, nos indicateurs de performance et générer un plan d’action. Le coût? Entre 1 000 $ et 25 000 $ environ, dépendamment de l’ampleur du projet.
Le tarif horaire d’un consultant qualifié?
Entre 150$ à 400$ de l’heure.
Les montants d’un contrat varient selon différents éléments
- L’expérience de la ou du consultant·e.
- La complexité du mandat.
- Les partenaires et équipes qui devront être sollicités.
Mais ce qui coûte réellement cher? Ne pas en engager.
Si on essaie de faire par soi-même, il y a un grand risque qu’au final, ça nous coûte encore plus cher! À titre d’exemple : on met 15 000$ pour un nouveau site web, mais que celui-ci ne convertit pas et sur lequel les résultats ne sont pas là. Pourquoi? Parce qu’il n’a pas été réfléchi stratégiquement.
« Demandez-vous combien ça va coûter d’investir dans des actions qui ne fonctionneront peut-être pas. »
– Marie-Michèle Bélanger
Bonne nouvelle : c’est subventionnable!
Le travail du consultant peut vraiment être subventionné, ce qui amène une nouvelle personne dans votre équipe, à moins de frais.
Il existe, entre autres, des subventions pour la planification stratégique, le marketing pour OBNL et PME et le développement des marchés. On peut en parler aux conseillère·er·s en développement économique de notre région.
Engager une ou un consultant·e, c’est plus qu’un plan de communication.
Cette personne sera payée pour dire les choses difficiles et nous amener plus loin.
Elle ou il « challenge » nos pigistes, nos agences marketing, ou nos employés et assure que tout le monde rame dans la même direction. Et surtout, il nous aide à atteindre nos indicateurs de performance.
« Il y a un coût de renonciation à ne pas avoir quelqu’un de qualifié qui challenge tout ce beau monde-là dans la concrétisation de nos actions. »
– Marie-Michèle Bélanger
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083 – Quelles sont les erreurs les plus fréquentes quand on engage un·e consultant·e marketing? (épisode 4 de 5)
Dans ce quatrième épisode de la minisérie Engager une consultante ou un consultant marketing: guide complet pour PME et OBNL, Marie-Michèle nous partage les erreurs à éviter pour ne pas tomber dans certains pièges lorsqu’on engage un·e consultant·e marketing.
Les 10 erreurs les plus fréquentes quand on engage un·e consultant·e marketing.
1. Les objectifs sont flous
Lorsque les objectifs sont flous, les résultats risquent de l’être également. Ne pas avoir d’objectif clair et mesurable, c’est risquer gros.
C’est pourquoi nous devons clarifier nos besoins du départ.
- Pourquoi avons-nous appelé la ou le consultant·e?
- Dans un an, où voudrions-nous être?
- Qu’est-ce qui nous fera dire que ça a valu la peine de l’engager?
2. Se limiter aux tactiques
Engager un consultant simplement pour exécuter certaines tâches, par exemple pour bonifier notre infolettre, c’est passer à côté de sa valeur stratégique.
La personne devrait normalement s’appuyer sur une approche globale basée sur les étapes du parcours client. Pour en savoir plus, l’épisode 08 du balado décortique le concept.
Un consultant marketing est là pour orienter, décider et aligner les actions de façon globale et stratégique dans notre organisation.
3. Oublier le signer un contrat
Signer un contrat permet de déterminer les modalités de l’entente telles que les attentes, les livrables, les échéances, les tarifs, etc. Sans contrat, gare aux malentendus et aux dépassements de budget! On en parle d’ailleurs dans le cinquième épisode de cette minisérie.
4. Ne pas nommer un·e responsable interne
Sans point de contact à l’interne, il y a de gros risques de confusion.
« Si la ou le consultant·e est obligé·e de courir après des suivis chez vous, elle ou il va perdre du temps. »
– Marie-Michèle Bélanger
Toujours désigner une personne qui coordonne le dossier et centralise les suivis. C’est également une bonne façon de prendre soin du lien avec la ou le consultant·e.
5. Traiter la ou le consultant·e marketing comme une personne externe
Considérer la ou le consultant·e comme une ressource extérieure, c’est se priver de son plein potentiel. On gagne réellement à intégrer cette personne à tous les niveaux de notre entreprise ou organisme.
Elle va nous soutenir, nous « challenger », nous aider à mettre en place nos actions et mesurer ses impacts. Les consultant·es sont habiles et habitué·es à voir les angles morts, ce qui fonctionne moins bien et à nous faire évoluer en tant qu’équipe.
« Si on voit la ou le consultant·e comme une « bibitte à part », on passe à côté d’une belle opportunité de faire entrer cette personne dans notre équipe. »
– Marie-Michèle Bélanger
6. Penser que le plan suffit
Un plan marketing sans déploiement reste un PDF qui prend la poussière. Concrétiser nos actions demande du temps, de l’argent et de l’énergie.
On doit donc prévoir le budget et le temps pour le déploiement de notre plan d’action en communication marketing.
7. Ignorer la résistance interne
Le changement peut parfois déranger. Il est risqué de ne pas considérer la résistance. Ça peut freiner les projets.
« Certain·e·s employé·es sont parfois très attaché·es à l’ancienne marque ou aux anciennes façons de faire. Il peut naître ici une forme de résistance. »
– Marie-Michèle Bélanger
Il importe donc d’accompagner l’équipe à travers le changement dans notre plan marketing.
8. Faire un choix uniquement en fonction du prix
Aller vers le moins cher, c’est risquer de payer plus cher plus tard.
« Choisir un·e bon·ne consultant·e, c’est choisir son expertise. C’est la somme de toutes ses expériences, ses apprentissages et ses essais et erreurs qui a de la valeur. »
– Marie-Michèle Bélanger
Plus on investit dans l’expertise de la personne, plus on risque de voir des résultats concrets et rentables. On en parle également dans la troisième partie de cette minisérie!
Nous partageons également une liste de questions à poser dans la cinquième partie, afin de bien choisir notre consultant·e.
9. Changer constamment de consultant·e
Une ou un bon·ne consultant·e risque de nous amener dans des zones inconfortables. Si on change la personne dès qu’on est « challengé », on risque d’empêcher toute progression durable.
Une relation se solidifie et s’enrichit dans la durée et c’est là qu’on va voir les résultats.
10. Manquer de transparence
Ne pas tout lui dire, c’est limiter l’efficacité de la ou du consultant·e.
« Si on ne dit pas tout, cette personne-là ne pourra pas faire des recommandations basées sur l’ensemble de la réalité. » – Marie-Michèle Bélanger
On lui partage nos doutes, enjeux, échecs et ambitions. Sans filtre!
Ce qu’on retient?
Éviter ces erreurs maximisera l’impact de la ou du consultant·e sur notre PME ou OBNL. Sinon, on risque d’avoir un beau PowerPoint qui prend la poussière, au lieu de voir des résultats concrets, ajustés à nos valeurs et à notre vision!
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084 – Les secrets d’une collaboration efficace avec un·e consultant·e marketing (épisode 5 de 5)
Voici le cinquième et dernier épisode de la minisérie Engager une consultante ou un consultant marketing: guide complet pour PME et OBNL. Marie-Michèle nous explique, étape par étape, comment s’assurer d’une relation pérenne et rentable avec la ou le consultant·e.
« Un·e consultant·e, c’est un peu comme une relation de couple. Il faut être loyal, observer une pleine confiance entre les deux parties et assurer une communication fluide. C’est la clé pour que le couple dure longtemps! »
– Marie-Michèle Bélanger
Les étapes pour une relation gagnante
1. Organiser un « briefing » et préparer un contrat clair à signer
Pourquoi? Pour que tout soit sur la table dès le début.
- Nos besoins
- Nos objectifs
- Le contexte
- L’accès aux données
- Les responsables à l’interne
- Les livrables
- Les échéanciers
- Le budget
- Etc
D’ailleurs, un·e bon·ne consultant·e va toujours offrir une première rencontre exploratoire gratuite. C’est là qu’elle sera en mesure d’évaluer nos besoins et si elle est la bonne personne, ou non, pour nous accompagner.
Et quand on se lance? On solidifie les bases.
- Rassembler l’équipe dans le processus.
- Définir qui décide quoi dans le projet.
- Clarifier les attentes de toutes les personnes impliquées.
- Rappeler les budgets, délais et autres modalités du contrat.
On s’assure donc que tout le monde rame dans la même direction dès le départ!
2. Poser les bonnes questions
On souhaite mieux connaître et comprendre la ou le consultant·e. On lui pose les bonnes questions pour s’assurer qu’elle correspond à nos besoins, nos valeurs et notre réalité. Les questions nous en disent plus sur son expérience et sa posture. (Voir plus bas les 5 questions infaillibles!)
3. Signer l’entente et structurer le plan de match
- On rappelle et organise les objectifs, livrables et échéances.
- On confirme le budget.
- On s’entend sur un plan de communication (fréquence des suivis, qui est responsable des suivis, etc.).
4. Lancer la collaboration
- Donner accès au matériel.
- Organiser les suivis pour concrétiser les actions.
- Réaliser la « To do list » de ce qui doit être réalisé par les différents partis.
5. Passer à l’action et mesurer
Sans suivi et mesure, même le meilleur plan reste un document qui dort sur le bureau. On s’assure d’avoir les bons outils pour mesurer les résultats.
- Avoir un tableau des indicateurs de performance à remplir chaque 1er du mois.
- Suivre l’effet de nos efforts sur les résultats clés.
- Mesurer dès le départ, pour être en mesure d’observer les effets sur 3 à 18 mois.
On va aussi s’assurer, à la fin du contrat, de donner de la rétroaction de part et d’autre pour évaluer le travail réalisé.
Les 5 questions infaillibles pour bien connaître et comprendre notre potentiel·le consultant·e
- Donnez-moi trois mandats dont vous êtes le plus fière ou fier et quelle a été votre contribution personnelle?
- Quels sont les mandats sur lesquels vous avez travaillé qui ressemblent le plus à notre contexte et pourquoi?
- Quelles sont les difficultés que vous anticipez dans ce mandat et comment croyez-vous les outrepasser?
- Quelles sont vos limites?
- Parlez-moi de trois mandats qui ont mal tourné et dites-moi ce que vous avez appris.
C’est ce qui conclut notre minisérie Engager une consultante ou un consultant marketing: guide complet pour PME et OBNL.
« J’espère vous avoir inspiré à oser aller vous entourer des meilleur·e·s consultant·e·s en marketing pour vous aider à générer les vrais résultats clés que vous souhaitez. »
– Marie-Michèle Bélanger
Pour aller plus loin
- Agence de publicité, agence web, agence marketing : comment s’y retrouver?
- 5 fondements de marque à clarifier avant d’investir 1$ en marketing
- Comment déléguer son marketing en 4 étapes
Vous aimeriez travailler avec Marie-Michèle? Vous aimeriez lui poser des questions ou évaluer une possible collaboration? Planifions une rencontre exploratoire gratuite!
Il est également possible de nous écrire à bonjour@lafirme.marketing
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